Pendant la longue attente, peu de revenus entraient dans les coffres de TSO3, puisque son stérilisateur précédent, fonctionnant uniquement à l'ozone, a été un échec commercial : trop dégradant pour les matériaux flexibles des instruments médicaux à stériliser. Il a été abandonné après une trentaine de ventes.
Améliorer la productivité et réduire les coûts
Le successeur, le Sterizone VP4, est actuellement employé à quelques endroits dans l'est du Canada, qui sert de marché témoin. Il se révèle plus facile à utiliser que les stérilisateurs à basse température des concurrents Johnson & Johnson et Steris. Surtout, il réduit la durée du processus de stérilisation, ce qui permet d'améliorer la productivité et de diminuer les coûts.
«Vous pouvez faire plus d'interventions médicales, car il y a une meilleure disponibilité d'équipements», souligne M. Deschamps.
Les analystes sont généralement favorables au titre de TSO3, tout en soulignant qu'il s'agit d'un investissement spéculatif. Desjardins Marché des capitaux, Canaccord et EuroPacific recommandent l'achat du titre, avec des cibles qui varient de 2,50 $ à 3,75 $. Le titre se négocie actuellement à 1,20 $. Les récentes embauches de cadres clés, M. Wetzel aux ventes et marketing et Paule De Blois, directrice générale, administration (une ancienne de DiagnoCure), sont perçues positivement.
En décembre dernier, Canaccord évaluait à plus de 50 % les chances que TS03 fasse l'objet d'une acquisition en 2015.
«Le rôle de la direction n'est pas de vendre la société, mais de la faire fructifier. Et si la direction a du succès dans cet objectif, c'est certain que ça pourrait intéresser quelqu'un», a réagi M. Deschamps.