L’entreprise, qui a été sous pression d’actionnaires activistes en raison de sa mauvaise gouvernance et de son piètre rendement en Bourse, a déjà réduit de 30% son personnel administratif cette année.
Le géant torontois prévoit maintenant créer de nouvelles entités corporatives qui seront plus étroitement gérées par les hauts dirigeants établis à son siège social de Toronto.
Comme bien d’autres sociétés aurifères, Barrick Gold cherche par tous les moyens à réduire ses coûts d’exploitation après que le métal jaune ait subi sa pire baisse en trois décennies.
La société vend des actifs non stratégiques et ferme des mines dont les coûts sont trop élevés. La direction de Barrick veut ainsi être plus rentable et plus agile.
Les titres aurifères ont enregistré une lourde perte vendredi, les investisseurs se positionnant pour une éventuelle réduction du programme de rachat d’obligations de la Réserve fédérale américaine. Barrick Gold a elle-même perdu plus de 4% à 19,11$ à la Bourse de Toronto.
L’or, qui s’apprécie lorsque la banque centrale américaine injecte des liquidités massives dans l'économie (un phénomène inflationniste), pourrait pâtir de l’intention de la Fed de réduire ses interventions pour stimuler l’économie dès la fin octobre.
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