Plus tôt, le 9 février, SNC-Lavalin a annoncé le départ inexpliqué de deux vice-présidents qui avaient tissé des liens avec le régime lybien. Il s’agit de Riadh Ben Aïssa, vice-président directeur et de Stéphane Roy, vice-président contrôleur.
Le conseil d’administration de l'entreprise a amorcé une enquête indépendante et des conseillers juridiques ont été retenus, a précisé dans son communiqué SNC-Lavalin. Selon La Presse, le cabinet de Stikeman Elliott a été retenu. Le bureau du président de l’entreprise aurait retenu un autre cabinet, celui de Norton Rose.
Le principal actionnaire de SNC-Lavalin est la société montréalaise Jarislowsky Fraser. Selon Bloomberg, Jarislowsky détenait 14,4% des actions en circulations de SNC au 31 décembre dernier.
On ne compte plus depuis hier les analystes financiers qui ont pris la décision d'abaisser leur évaluation du titre. C'est le cas notamment des représentants des sociétés de courtage Raymond James, BMO Marchés des capitaux, Valeurs mobilières TD, Partenaires Versant et Valeurs mobilières Desjardins.