La firme dit trouver difficile de soutenir le raisonnement du conseil d'administration. À son avis, "la contribution des dirigeants de l'entreprise au cours des 15 dernières années devrait déjà avoir été récompensée par l'utilisation de véhicules incitatifs à court et long terme".
Elle poursuit en disant ne pas croire que les hauts dirigeants aient à être grandement récompensés pour avoir négocié la transaction avec BCE. "Nous croyons que la capacité de négocier une telle entente est une de la pléthore de responsabilités des dirigeants et qu'ils sont déjà rémunérés pour celle-ci."
Glass Lewis note enfin qu'une prime de rétention des hauts dirigeants jusqu'à la clôture de la transaction n'apparaît pas nécessaire puisque chacun d'eux détient des récompenses en actions dont l'exercice s'accélère si l'opération réussit.
Le conseil d'administration d'Astral indique que si jamais les actionnaires refusaient de voter en faveur de la prime de 25 M$ offerte à Ian Greenberg, celle-ci n'irait pas aux autres actionnaires. Elle demeurerait dans l'entreprise et passerait conséquemment à BCE.
Les analystes de Glass Lewis le reconnaissent mais indiquent qu'elle sera à tout le moins bénéfique aux actionnaires qui choisiront d'être payés en actions de BCE.