Longtemps désirée par l'épicier, la fusion avec le Groupe Jean Coutu est la meilleure occasion pour Metro d'atteindre une nouvelle dimension à l'échelle canadienne, tout en regroupant des forces complémentaires, a fait valoir Eric La Flèche, le PDG de Metro, à l'annonce de la transaction de 4,5 milliards de dollars (G$). Le prix payé de 14 fois le bénéfice d'exploitation de Jean Coutu «n'est pas donné», reconnaît le grand patron, mais le pharmacien est unique et performant, et la transaction, stratégique. Les synergies annuelles prévues de 75 M$, pour l'instant, diminueront le multiple payé à 11,3 fois d'ici 36 mois. En raison du modèle de franchisage qui requiert peu de capital, Jean Coutu ajoutera 179 M$ aux flux de trésorerie disponibles de 356 M$ de Metro, ce qui fera bondir ces flux de 32 %, à 2,04 $ par action. Pour financer l'achat, Metro entend vendre graduellement ses 32,2 millions d'actions d'Alimentation Couche-Tard, d'une valeur de 1,5 G$. L'exploitant mondial de dépanneurs est un excellent placement, mais il ne rapporte que des dividendes de 11,6 M$ à Metro, et l'épicier n'a aucune influence sur les résultats. Cette vente d'actions permettra aussi à Metro de conserver sa cote de crédit de qualité institutionnelle.
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