[Photo : Bloomberg]
Le titre de Research In Motion a beau avoir perdu plus de 90 % de sa valeur depuis la mi-2008, les investisseurs sont très nombreux à parier qu’il continuera de chuter.
Selon les données compilées par Bloomberg, le nombre de ventes à découvert s’établissait à 59,2 millions d’actions à la fin février, un sommet depuis janvier 2004.
La vente à découvert consiste à emprunter à son courtier le titre d'une entreprise qu'on ne détient pas et de le vendre, dans l'espoir de le racheter plus tard à un meilleur prix. Ainsi, l'investisseur réalisera un profit si le prix de l'action baisse.
Cette stratégie est employée par les investisseurs lorsqu'ils ont une opinion défavorable d'une entreprise ou de son secteur, ou encore pour protéger leurs gains contre une baisse potentielle du titre qu'ils détiennent.
Les investisseurs estiment que le nouveau président et chef de la direction du fabricant du Blackberry, Heins Thorsten, sera incapable de relancer l’entreprise, qui a perdu d’importantes parts de marché au profit de ses rivales Apple et Google au cours des dernières années.
La semaine dernière, BMO Marché des capitaux a réduit ses prévisions pour le titre de RIM. L’analyste Tim Long prévoit que les bénéfices de Research In Motion (TSX:RIM) devraient être moins importants qu'attendu au cours des prochains trimestres, alors que le fabricant du BlackBerry se positionne en vue du lancement de ses nouveaux appareils vers la fin de l'année.
Au cours de la dernière année, l’action de l’entreprise de Waterloo a perdu 78 % de sa valeur.