Les fournisseurs de télécommunications sont moins chèrement évalués et sont plus rentables que les exploitants de pipelines, l’autre secteur qui sert de refuge en Bourse.
Les titres du secteur des pipelines ont bondi de 30 % depuis le début de 2011 et de 163 %, depuis cinq ans.
Les exploitants de pipelines se négocient à un multiple de 17 fois leurs bénéfices prévus, alors que leur rendement de l’avoir des actionnaires est de 10,4 %.
Ainsi, Enbridge vaut 24 fois ses bénéfices prévus dabs 12 mois (près d'un sommet d'évaluation de cinq ans) et Pembina Pipeline vaut 29 fois les siens.
« Les investisseurs se ruent vers ce secteur stable comme s'il était sans risque. Même les titres qui forment le cœur d’un portefeuille peuvent être émondés à l’occasion », écrit pour sa part Doug Rowat, de Raymond James.
À titre comparatif, le multiple cours-bénéfices de 12,3 fois des titres de télécommunications se mesure à leur rendement moyen de l’avoir des actionnaires de 19,5 %, précise M. Roberge.