«Un cours de 65 à 66 $ US offrirait un potentiel de rendement de l'ordre de 12 à 15 %. Dans ses meilleures années, son rendement du capital peut atteindre de 40 à 50 %», précise-t-il.
M. Rizk a aussi presque acheté le fabricant danois d'enzymes pour yogourt et fromage Chr. Hansen (OMX, CHR, 246,60 couronnes), réputé pour sa gestion et son innovation. Le titre serait attrayant s'il était de 180 à 190 couronnes.
Avec sa position de chef de file d'un oligopole mondial, dans le créneau stable de l'alimentation, la société dégage un rendement du capital de l'ordre de 20 %. «Puisque les enzymes donnent aux produits laitiers toute leur texture et leur goût, les Danone de ce monde ne réduiront jamais cette dépense qui représente une faible part du coût total du produit», dit M. Rizk.
Le gestionnaire se tient prêt également à acheter Mondelez International (Nasdaq, MDLZ, 38,99 $ US), la filiale de croustilles et de biscuits dont Kraft a divorcé en 2012. «L'actionnaire activiste Nelson Peltz veut faire un coup d'argent rapide. Nous souhaitons plutôt que la société se restructure pour réinvestir et durer. Ça passera probablement par l'éjection de sa présidente actuelle, Irene Rosenfeld», prévoit-il. Quel déclic attend-il pour acheter Mondelez ? Une évaluation plus attrayante et une stratégie plus visible pour améliorer le rendement du capital.