La Financière Banque nationale a décidé d’abaisser une fois de plus son cours cible sur Bombardier.
Elle a pris cette décision après que la direction de Bombardier ait confirmé des retards hier (7 décembre) dans la production de son nouvel appareil CSeries.
Au lieu de voler d’ici la fin de 2012, la première mouture de cette nouvelle famille d’avions ne sera pas en mesure d’effectuer son vol inaugural avant juin 2013.
Dans une note aux investisseurs, Cameron Doerksen, analyste de la Financière Banque nationale, maintient son évaluation récemment réduite à «performance de marché», mais abaisse sa cible de 4,25$ à 4$ l’action.
M. Doerksen écrit que le marché demeure «très sceptique» au sujet de la capacité de Bombardier de respecter son nouvel échéancier. Il s’inquiète aussi que les faibles marges bénéficiaires rapportées par la division Transport de Bombardier au troisième trimestre ne puissent se redresser avant 2013.
Compte tenu de cette situation et de l’incertitude entourant la livraison à temps du CSeries, l’analyste écrit s’attendre à ce que le titre de l’entreprise «demeure déprimé pendant encore deux ou trois trimestre».
Le titre de Bombardier se négociait peu après 11h30 à 3,42$ à la Bourse de Toronto, en baisse de 0,03$ ou de 0,87%.