Raymond James renouvelle une recommandation surperformance et ajoute l'action du constructeur sur sa liste de titres favoris.
Frederic Bastien dit voir le récent recul de l'action de Bird en contradiction avec un carnet de commandes en croissance, le momentum que connaissent les partenariats public-privé au Canada, et un solide bilan financier.
L'analyste reconnaît que le secteur des sables bitumineux albertain, où était particulièrement active la société de construction, offre aujourd'hui des perspectives d'investissement moins intéressantes que par le passé. Il estime cependant que l'évaluation du titre en tient compte.
Monsieur Bastien souligne que celui-ci se négocie actuellement à 3,8 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) qu'il anticipe pour 2018, soit 2 points de moins que son multiple moyen 10 ans de 5,8. Il précise que ses plus proches comparables, Aecon et Stuart Olson, se négocient pendant ce temps à 4,7 et 5,5 fois le BAIIA.
La cible est à 11$.