À surveiller: Québecor, Nuvei et CAE

Publié le 11/08/2023 à 09:30

À surveiller: Québecor, Nuvei et CAE

Publié le 11/08/2023 à 09:30

CAE (CAE, 32$): «ses profits s’envolent»

Les voyageurs ont soif d’escapade, obligeant du même coup les transporteurs aériens à embaucher davantage de pilotes, ce qui est garant d’une forte demande pour la spécialiste de la formation CAE.

Et ça, ça encourage Benoit Poirier de Valeurs mobilières Desjardins.

Déjà, au premier trimestre de son exercice 2024, l’entreprise a dévoilé de meilleurs résultats que prévu. Son bénéfice avant intérêts et impôts consolidés et ajustés et ses revenus ont atteint 154 millions de dollars (M$) et 1,054M$s, alors que l’analyste tablait respectivement sur 137M$ et 1,051M$. Le consensus misait plutôt sur 133M$ et sur 1,025M$. Ses marges bénéficiaires ont donc atteint 13,8%.

Son bénéfice par action aussi a dépassé les attentes, à 0,24$.

Devant une telle performance, Benoit Poirier revoit à la hausse ses prévisions pour l’exercice 2024 et 2025, et mis de l'avant ses résultats attendus à l'exercice 2026. L’entreprise, pour sa part, n’a pas ajusté ses cibles, misant toujours sur des marges bénéficiaires de 22,4% pour cet exercice-ci, ce que l’analyste trouve prudent.

Ses coûts fixes lui permettent de doper de façon importante ses marges lorsque ses activités de formation augmentent, croit-il. C’est notamment pourquoi l’analyste ajuste à la hausse ses prédictions, et table plutôt sur 23,1% pour l’exercice 2024, et sur 23,8% en 2025.

Du côté de la défense aussi, CAE se porte bien. L’entreprise a remporté deux appels d’offres avec l’armée américaine afin de fournir des programmes d’entrainement et des simulateurs similaires à ce qu’elle propose au secteur de l’aviation commercial, rapporte l’analyste.

L’entreprise pourra s’appuyer sur des infrastructures dont elle dispose déjà en Alabama pour répondre à cette demande, ce qui devrait lui permettre de faire des économies de coûts et avoir un effet de levier d’exploitation.

Benoit Poirier n’a pas ajusté ses prévisions à l’égard de ses divisions au service de l’industrie de la défense ou de la santé, préférant attendre de voir comment la société de Montréal s’en tirera. Chose certaine, si les coûts n’augmentent pas du côté de la défense, «c’est de bon augure pour les résultats de l’entreprise», écrit l’analyste.

Si l’entreprise continue à réduire ainsi son endettement, il anticipe qu’elle redonnera à ses actionnaires, soit sous forme d’un programme de rachat d’action ou d’un versement de dividende d’ici la fin de l’année.

Tenant compte des résultats de l’entreprise et des commentaires de la direction, l’analyste ajuste ainsi son cours cible, qui passe de 36$ à 37$. Il recommande d’«acheter» le titre.

 

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