Kellogg (NY., K, 71,97 $US) : trop de vents contraires
Le bol de céréales perd en popularité et les résultats de Kellogg s’en ressentent. Robert Moskow, de Credit Suisse, avait misé sur les mesures prises par la direction pour corriger le tir, mais il préfère maintenant retourner sur les lignes de côtés.
L’analyste fait passer sa recommandation de «surperformance» à «neutre». Il réduit sa cible de 84$ à 77$.
Lorsqu’il a émis sa recommandation d’achat l’an dernier, M. Moskow espérait que la direction soit motivée par «un sentiment d’urgence» pour améliorer ses marges et trouver des manières de réduire ses coûts, raconte-t-il. L’objectif est de s’adapter à un marché en faible croissance, poursuit-il. Cependant, le rythme de croissance continue de «manquer de mordant», selon lui.
Pour cette raison, l’analyste pense que l’action du producteur de céréales devrait suivre son secteur, sans le dépasser. Le bénéfice par action ne devrait progresser que de 6% en 2017. Le titre s’échange à une aubaine de 8% sur ses pairs et une aubaine de 12% sur sa moyenne des cinq dernières années. L’évaluation devrait rester modeste en raison des faibles perspectives de croissance.
De plus, il pense que le marché est trop optimiste en prévoyant que le marché des céréales se stabilisera en 2017. Le bol de céréales perd en popularité. La direction s’est employée à séduire les milléniaux avec des ingrédients « à la mode » comme le granola, mais ses efforts n’ont pas encore stabilisé ses activités.