À surveiller: GDI Services aux immeubles, Wesdome et Banque Laurentienne

Publié le 18/10/2023 à 09:52

À surveiller: GDI Services aux immeubles, Wesdome et Banque Laurentienne

Publié le 18/10/2023 à 09:52

Par Denis Lalonde
Une succursale de la Banque Laurentienne

Gabriel Dechaine, de la Financière Banque Nationale, a réduit sa recommandation sur le titre de la Banque Laurentienne à «sous-performance». (Photo: 123RF)

Que faire avec les titres de GDI Services aux immeubles, Wesdome et Banque Laurentienne ? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

 

GDI Services aux immeubles (GDI, 40,74$) : expansion aux États-Unis

La société québécoise GDI Services aux immeubles acquiert les activités américaines de La Financière Atalian, basée en France, pour un montant qui n’a pas été révélé.

La transaction devrait être finalisée le 31 octobre.

L’analyste Frederic Tremblay, de Valeurs mobilières Desjardins, voit l’acquisition d’un bon œil, estimant qu’elle permettra à GDI, qui offre des services d'entretien intégrés d'immeubles commerciaux, d’étendre son empreinte américaine dans les États de New York, de l’Ohio et du Missouri.

«La transaction permettra à GDI de gonfler ses revenus annuels d’environ 100 millions de dollars canadiens», dit-il, soulignant qu’Atalian USA compte 2500 employés.

«En consultant les états financiers de La Financière Atalian, on peut constater que la performance de la division américaine a été mitigée ces dernières années, avec l’espoir d’une amélioration en 2023 et pour les années à venir», explique l’analyste. Il est d’avis que la marge bénéficiaire de la division américaine se situe entre 1% et 3% (low single digits), tout en ajoutant que GDI sera en mesure d’accélérer l’amélioration de sa rentabilité grâce à des gains d’efficacité opérationnels.

«Nous pensons que la rentabilité d’Atalian USA pourrait rejoindre celle de la division américaine de GDI, qui est de 7%-8%, d’ici le quatrième trimestre de l’exercice 2024. Notre analyse repose sur le fait que GDI a fait ses preuves en tant qu’acquéreur, que l’entreprise est déjà présente aux États-Unis et qu’Atalian USA est l’équivalent, en services d’entretien, de l’acquisition d’Ainsworth (un fournisseur de services de réparation et d’entretien de systèmes et équipements mécaniques), survenue en 2015 et transformée en une histoire à succès», explique Frederic Tremblay.

Ce dernier évalue que le prix payé pour Atalian USA se situe entre 15 et 25 millions de dollars.

L’analyste conserve sa recommandation d’achat sur le titre de GDI, et relève légèrement son cours cible sur un an, qui passe de 55$ à 56$. Il souligne que le titre de GDI se négocie en ce moment à un multiple de 8,6 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) prévu en 2024, au bas de la fourchette de 8 à 12 fois des cinq dernières années. Son cours cible sur un an repose sur un multiple de 10 fois le BAIIA prévu l’an prochain.

 

 

Wesdome (WDO, 7,57 $) : production conforme aux prévisions alors que les travaux se poursuivent à la mine Kiena

Sur le même sujet

À surveiller: Banque Laurentienne, Dollarama et Saputo

Mis à jour le 04/06/2024 | Catherine Charron

Que faire avec les titres de la Banque Laurentienne, de Dollarama et de Saputo? Voici des recommandations d'analystes.

La Banque Laurentienne veut davantage cibler la classe moyenne

Mis à jour le 31/05/2024 | La Presse Canadienne

Le cours de l’action de la Laurentienne a reculé de 6,5% à la Bourse de Toronto.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.