Transat A.T. (TRZ.B, 6,50$): deux bons trimestres, suivi d’un hiver plus incertain
Le voyagiste est balloté par la conjoncture qui nuit à son redressement. Si à court terme la chute du carburant est favorable, la dépréciation du huard et l’ajout de vols par tous les transporteurs le sont moins.
Cameron Doersken, de la Financière Banque Nationale, augmente donc ses prévisions pour les troisième et quatrième trimestres, mais réduit celles pour l’hiver prochain.
La chute du prix du carburant et la stabilité des prix sur les vols transatlantiques devraient produire des résultats satisfaisants pour la saison estivale du voyagiste aux troisième et quatrième trimestres.
La société devrait aussi récolter une portion des économies annuelles de 45M$ prévues à son plan de relance.
En revanche, au net, le recul du dollar canadien réduira à 25M$ les économies de 60M$ qu’elle aurait pu réaliser grâce à la chute du prix du carburant.
À moyen terme, l’ajout de 6% au nombre de sièges offerts dans l’industrie, pourrait empêcher les transporteurs à hausser leurs prix, l’hiver prochain, prévient l’analyste.
De plus, le recul du huard représente un manque à gagner annuel de 100M$ pour Transat l’hiver prochain, abstraction faite des opérations de couverture de change.
«Heureusement, la chute du huard survient avant la période de pointe des réservations et avant la négociation finale des prix d’achat des chambres avec les hôteliers», écrit M. Doersken.
Le 10 septembre, Transat devrait rapporter une baisse de 1% de ses revenus, mais une hausse de 4% de son bénéfice d’exploitation et de 1% de son bénéfice, à 0,70$ par action, prévoit l’analyste.
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