À surveiller: Couche-Tard, Plastiques IPL et Brookfield

Publié le 20/05/2020 à 08:48

À surveiller: Couche-Tard, Plastiques IPL et Brookfield

Publié le 20/05/2020 à 08:48

Par Dominique Beauchamp

Photo: archives

Que faire avec les titres de Couche-Tard, Plastiques IPL et Brookfield? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Alimentation Couche-Tard (ATD.B, 41,18$): encore 40 jours de suspense

La plus récente mise à jour de l’exploitant de dépanneurs pour la COVID-19 ne change pas le portrait pour la société qui gère à long terme tout en protégeant ses flux de trésorerie à court terme, indique Patricia Baker, de Banque Scotia.

Couche-Tard a notamment suspendu le rachat de ses actions ainsi que son offre record pour le groupe Caltex Australia.

Malgré les orientations fournies par les dirigeants au sujet du comportement des consommateurs et des nombreux changements instaurés pour sécuriser les employés et les clients, il faudra attendre les résultats du quatrième trimestre le 29 juin pour prendre la réelle mesure de l’impact des six premières semaines la COVID-19 sur l’entreprise.

«Nous avons une bonne idée de la tendance des repères d’exploitation», mais il est difficile d'évaluer l’amplitude des changements sur les dépenses en particulier, admet l’analyste.

Malgré le recul prévu de 10% des ventes par magasins comparables, les achats réduits de marchandises plus rentables et la hausse des coûts associés à la crise sanitaire, Patricia Baker prévoit une hausse de 41,7% du bénéfice d’exploitation à 910 M$ US et de 73% du bénéfice net à 0,45$US par action au quatrième trimestre.

Ces prévisions sont essentiellement attribuables aux fortes marges d’essence à la pompe aux États-Unis de 0,52$US par galon.

L’entreprise a instauré une foule de mesures pour assurer la sécurité de ses employés incluant une prime de 2,50 $US du salaire horaire, le prolongement du salaire pour les employés confinés atteints de la COVID-19 ou encore l’accès à un service d’aide médical virtuel.

Et c’est sans compter la signalisation et les parois de plexiglass installés en magasin pour assurer la distanciation sociale.

Pour s’adapter à la pandémie, l’entreprise a devancé l’implantation de plusieurs initiatives dont l’offre de la livraison à domicile dans 620 dépanneurs en Amérique du Nord, ainsi que la collecte à l’extérieur du magasin de marchandises commandées à l’aide l’application Circle K.

À ce jour, Couche-Tard a aussi «donné» 25 millions de repas et a élargi le programme Feeding America à 40 millions de repas, en plus d’offrir des breuvages gratuits aux premiers intervenants.

Couche-Tard a reporté certaines dépenses de marketing et des promotions et a aussi réduit divers frais professionnels. La société a par contre poursuivi l’installation prévue des équipements pour le programme d’aliments frais dans 1500 commerces. La formation des employés pour ce service élargi reprendra dès que les restrictions sanitaires auront été levées.

«La pandémie affecte son exploitation à court terme, mais ne fait pas dérailler son plan stratégique à long terme», assure l’analyste.

Patricia Baker rappelle que la société dispose de liquidités de 1,8 milliard de dollars américains et peut emprunter 2,5 G$US de plus.

L’analyste réitère donc sa recommandation d’achat. Son cours-cible de 44$ laisse entrevoir un gain potentiel de 7,5%.

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