Photo: Charles Desgroseilliers
Que faire avec les titres de Couche-Tard, Empire et Netflix? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Couche-Tard (ATD.B, 66,48$): le cinq prochaines années s’annoncent aussi enlevantes que les cinq dernières
Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux, est revenu de la première journée des investisseurs de Couche-Tard confiant que les cinq prochaines années s’annoncent tout aussi excitantes que les cinq dernières.
La présentation de Couche-Tard a servi à démontrer que la société développe les capacités internes de gestion pour prendre de l’expansion dans de nouveaux marchés étrangers, devenir une véritable marque mondiale, tout en s’adaptant à l’économie numérique et aux voitures électriques.
Bien que la priorité reste de densifier son réseau nord-américain et européen actuel, la société pilotée par Alain Bouchard commence à étudier le potentiel du marché asiatique en assurant qu’elle restera disciplinée dans ses futurs achats.
M. Howlett voit aussi d’un bon œil que la société accélère l’adoption d’outils numériques afin de mieux interagir avec ses clients, tout en améliorant son efficacité interne et sa capacité de prise de décision.
«Il manque toujours un aliment coup-de-circuit dans ses dépanneurs américains pour stimuler la fréquentation, mais Couche-Tard progresse à cet égard avec quelques coups droits», écrit l’analyste.
À plus court terme, la réforme américaine réduira son taux d’imposition de 3% à 5%, tandis que l’intégration de HolidayStores du Minnesota apportera des synergies de 50M$US à 60M$US.
L’analyste hausse ses prévisions de bénéfices de 2,80 à 2,89$US par action pour 2018 et de 3,07$US à 3,40$US pour 2019, mais il ne touche pas à son cours cible de 78$ en raison de l’effet de dépréciation du dollar américain sur la conversion en dollars canadiens de ses bénéfices, pour les besoin du cours cible canadien.
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