Uni-Sélect (Tor., UNS, 27,50$) : pas la bonne comparaison
Le marché n’évalue pas Uni-Sélect de la bonne manière, croit Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale. Le prix est trop faible par rapport à ce que mérite le titre, selon lui.
Les vendeurs de pièces automobiles ont connu une période difficile en Bourse. Depuis que O’Reilly a averti le marché en juillet que ses ventes comparables seraient faibles, le secteur et Uni-Sélect ont perdu 10% et 12%, respectivement. «Nous nous sommes demandé “pourquoi? “, raconte l’analyste. Nous ne parvenons pas à voir de liens.»
La diversification de ses activités fait en sorte que l’entreprise de Boucherville doit être évaluée différemment, selon M. Aghazarian. Il estime que la peinture automobile aux États-Unis représente 50% de l’entreprise, la vente de pièces automobiles au Canada 30% et la vente de pièces automobiles en Europe 20%.
Il alloue ainsi un multiple de 10,5 fois le bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) au secteur de la peinture, 8,5 fois le BAIIA aux activités canadiennes et 10 fois le BAIIA pour les activités européennes. Cette méthodologie lui procure une cible de 38$ ( elle était de 40$).
Malgré ce recul de la cible, il maintient sa recommandation «surperformance». Si la cible est atteinte, cela représenterait un rendement de 39,5%.