Dollarama (DOL, 85,44$) : les attentes des marchés sont grandes pour le détaillant
Le contexte économique actuel devrait encore une fois créer des vents favorables pour Dollarama, croient les analystes de RBC Marchés des capitaux. Celle-ci dévoilera le 13 septembre les résultats de son deuxième trimestre de l’exercice 2024.
Ainsi, selon RBC, le détaillant de produits à cinq dollars ou moins devrait présenter des revenus de 1,4 milliard de dollars (G$) pour la période comprise entre le 1er mai et le 30 juillet 2023, une hausse de 15,1% par rapport à la même période l’année dernière.
Le consensus des analystes qui suivent Dollarama se situe à 1,397G$.
Le bénéfice net devrait s’établir autour de 221 millions de dollars, en hausse de 14,5%, toujours par rapport à la même période un an plus tôt.
Si les résultats présentés le 13 septembre sont conformes aux attentes, cela pourrait représenter un bénéfice de 0,78$ par action, selon la RBC.
Aussi, les analystes s’attendent à une hausse de 10,5% des ventes de magasins comparables. Sur une période de deux ans, cela se traduirait par une hausse de 25,1% pour le deuxième trimestre.
«L’action de l’entreprise demeure attrayante en raison de sa visibilité, de sa constance et des avenues de croissance», explique la RBC, citant notamment sa participation de 50,1% dans Dollarcity, une chaîne de magasins similaires présente en Amérique centrale et du sud, le versement continu de dividendes ou ses programmes de rachats d’actions.
«À notre avis, l’investissement de Dollarama dans son partenariat sud-américain est une occasion de croissance à long terme à faible risque dans une région où ce type de magasins est encore peu présent et peu exploité par ses concurrents nord-américains», disent les analystes de RBC.
Pour ces raisons, la RBC maintient sa cible de 101 $ pour l’action.
Pour le reste de l’exercice 2024, RBC Marché des capitaux s’attend à ce que les surplus de flux de trésorerie disponible servent au programme de rachat d’action. Ils prédisent que 3% des actions seront rachetées, contre 4% en 2025 et 5,6% en 2026.
Dominique Talbot