Dollarama (DOL, 51,83$): payant, le confinement
Les magasins du dollar ont bien fait durant la pandémie et Dollarama devrait refléter cette tendance. Les consommateurs confinés à la maison ont réduit leurs dépenses, ce qui profiter aux détaillants vendant des biens très bon marché. D'ailleurs, le titre de Dollarama a repris de la vigueur rapidement après le début de la crise, à la mi-mars, comme quoi le marché avait plutôt bien anticipé ce changement.
La prochaine étape: le dévoilement des résultats du second trimestre, terminé le 2 août dernier, aura lieu mercredi. Le consensus établit un bénéfice par action entre 0,38$ et 0,44$, ce qui serait stable par rapport au même trimestre, un an plus tôt (0,45$). Outre la demande robuste pour des produits abordables, le lancement de nombreux nouveaux produits offrant une marge bénéficiaire plus élevée au détaillant devrait lui permettre de dégager un bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA) un peu plus élevé que les 262 millions $ attendus par le marché, selon Chris Li, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins, qui fixe sa propre cible à 283M$. Il prévoit par ailleurs des ventes comparables en hausse de 5,5%.
«Le modèle d'affaires de Dollarama est résilient et sa position financière est solide, ce qui en fait un bon investissement "défensif", selon nous, même si c'est contrebalancé par une compétition assez féroce, dans un contexte de récession qui limite l'inflation», écrit-il. Il recommande de conserver le titre, et son cours cible demeure inchangé à 51,00$.