Metro (MRU, 72,83 $): quel sera l’impact de l’inflation sur le comportement des consommateurs
L’épicier/pharmacien divulguera ses résultats trimestriels demain, et ceux-ci devraient être relativement conformes aux attentes. Toutefois, Patricia Baker, analyste chez Scotia Capital, portera surtout son attention sur les propos de la direction quant à l’impact de l’inflation qu’elle prévoit sur le comportement des consommateurs, ainsi que de son approche concernant la fixation de ses prix.
L’analyste prévoit que les bénéfices par action atteindront 0,82 $, soit une augmentation de 5,1% comparativement à l’année précédente, et un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 415 millions, une hausse de 4,8%. Le consensus des analystes table sur des bénéfices par action de 0,83 $ et un BAIIA de 413 millions $.
Selon elle, on apprendra que la croissance des bénéfices est attribuable à une augmentation modérée des ventes en épicerie de 2,0% après la hausse de 5,5% l’année précédente, ainsi qu’une croissance favorable des ventes comparables en pharmacie.
Les effets des restrictions à la suite de l’arrivée du variant Omicron ont encouragé la consommation à domicile, explique l’analyste. Quant aux ventes en pharmacie, elles ont augmenté de 15%, alors qu’elles avaient chuté de 10,5% au trimestre correspondant l’année dernière, à cause des restrictions de ventes de certains produits non essentiels.
L’analyste de la Scotia prévoit que les profits seront en hausse de 3% sur l’année précédente pour atteindre 870 millions $. Elle prévoit de plus que la marge brute au 2e trimestre soit à la baisse de 15 points centésimaux à 20%.
Dans le contexte inflationniste actuel, l’analyste s’attend à ce que Metro ait réussi à repasser une partie de l’augmentation de ses coûts à ses clients, mais pas toute afin de demeurer concurrentielle.
À la veille de l’annonce des résultats, la cote de l’analyste pour Metro est de «surperformance», et son cours cible est de 74 $.