CAE (Tor., CAE, 18,48$): bon à long terme, trop cher à court terme
CAE a encore trois à quatre années de croissance devant elle dans l’aviation civile, mais le titre demeure trop cher pour en recommander l’achat dans un horizon de 12 mois, croit Tim James, de Valeurs mobilières TD, qui publie ses prévisions pour les résultats du troisième trimestre de l’exercice 2017, dévoilé le 14 février prochain.
Le spécialiste des stimulateurs de vol devrait dévoiler un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 147 M$ et un bénéfice par action de 0,22$, anticipe M. James. C’est presque identique au consensus qui s’établit à 147 M$ et 0,23$, respectivement.
L’aviation civile démontre des signes «de constance et de vigueur», malgré des faiblesses du côté des gros porteurs. Dans le secteur militaire, les dépenses de l’armée américaine sont appelées à augmenter, mais l’administration Trump pourrait se montrer belliqueuse sur les prix. M. James pense cependant que l’utilisation des stimulateurs de vol de CAE s’arrime avec les objectifs du président.
Même si l’évaluation de CAE semble plus attrayante dernièrement, celle-ci reste au-dessus de sa moyenne des cinq dernières années. L’analyste suggère donc de rester sur les lignes de côtés.
Il maintient sa recommandation «conserver» et sa cible de 20$.