Stingray (RAY.A, 8,09$): un deuxième trimestre mitigé, mais le potentiel repose sur les revenus récurrents et les acquisitions
Les résultats du deuxième trimestre du fournisseur de services musicaux n’ont pas été tout à fait à la hauteur des attentes d’Adam Shine, de la Financière Banque Nationale, mais l’analyste ne lui en tient pas rigueur.
La hausse de 15% des revenus à 24,5 millions de dollars a raté la cible de 24,8M$ de l’analyste. Le bénéfice d’exploitation de 8,4M$ a aussi été inférieur aux prévisions de 8,4M$, tout comme les flux de trésorerie excédentaires de 5,2M$, comparés aux attentes de 6,9M$ de M. Shine.
Le bénéfice par action de 0,10$ a aussi été légèrement inférieur à ses prévisions de 0,11$.
L’analyste signale plutôt l’augmentation de 15% des revenus récurrents (à 88% des revenus totaux) et le bond de 28% des revenus réalisés à l’étranger (à 43% des revenus totaux) pour démontrer que sa stratégie fonctionne comme prévu.
«Les coûts de l’appel public à l’épargne et de l’expansion à l’étranger gonflent les dépenses, mais la marge d’exploitation devrait atteindre comme prévu l’objectif de 35% à la fin de l’exercice», dit-il.
Le pipeline d’acquisitions bien garni permettra à la société de réaliser les 3 à 5 acquisitions promises par année, au prix souhaité. Ce plan de match ajouterait 10M$ par année au bénéfice d’exploitation
Les quatre transactions de 33,1M$ de 2016 ajouteront 6,5M$ au bénéfice d’exploitation tandis que les trois plus récents achats de 8,8M$ contribueront 3M$ de plus, estime l’analyste.
L’entreprise, qui distribue seulement le tiers de ses flux de trésorerie en dividende devrait encore une fois accroître son dividende de 12,5% au prochain trimestre, prévoit aussi M. Shine.
Il maintient son cours cible de 10$ et sa recommandation d’achat.