Marchés mondiaux CIBC réitère une recommandation "surperformance".

Au quatrième trimestre, l'institution rapporte un bénéfice par action ajusté de 0,74$, comparativement à une attente maison à 0,69$ et un consensus à 0,68$.

Robert Sedran indique qu'en évacuant toutes les écritures extraordinaires, le résultat se situerait autour de 0,68$ par action, ce qui est somme toute conforme aux attentes.

Il croit que la banque est en voie de sortir d'une période de plusieurs années de transition où elle a reconstruit ses modes d'exploitation, son profil d'activités et son profil géographique.

Il souligne également que l'exercice s'est déroulé dans des contextes économiques difficiles avec de bas taux d'intérêt et la chute des prix pétroliers. Cette chute de prix a notamment causé une récession en Alberta, marché historiquement le plus important de l'institution.

L'analyste estime que le travail de reconstruction tire à sa fin et anticipe des taux de croissance supérieurs pour l'avenir. Il souligne que l'Alberta n'est plus la province qui pèse le plus lourd dans le portefeuille de prêts. C'est désormais la Colombie-Britannique, alors que l'Ontario connaît aussi une croissance rapide.

M. Sedran indique que les bénéfices ont augmenté de 14% en 2017 et il s'attend à une croissance similaire pour chacune des deux années à venir.

Le dividende est à 0,96$ par action (3,1%).

La cible est à 42$.