Financière Banque Nationale réitère une recommandation «performance de secteur».
Au deuxième trimestre, l’institution rapporte un bénéfice ajusté de 1,46$ par action, comparativement à une attente maison à 1,36$ et un consensus à 1,37$.
Peter Routledge indique que le positionnement géographique de la Laurentienne (environ 85% de ses activités au Québec et en Ontario) lui permet de rapporter des prêts douteux qui sont remarquablement bas et non loin d’un niveau historique. Même si la direction s’attend à ce que le niveau de prêts douteux remonte, l’exposition modeste à l’Alberta et l’absence d’exposition au secteur du pétrole et gaz devraient limiter la hausse.
L’analyste souligne qu’à 7,9% le ratio de capitalisation de la banque (CET1) est au-dessus de sa norme réglementaire de 7%.
Pour établir sa cible, il augmente à 9 le multiple qu’il accole à son anticipation de bénéfice par action 2017, en soulignant qu’il s’agit du multiple moyen de négociation des cinq dernières années.
Le dividende offre un rendement de 4,6%.
La cible est haussée de 50$ à 53$.