Rupert Merer, de la Financière Banque Nationale, ajoute le titre du petit producteur d’énergie renouveleable Boralex à ses choix de titres préférés.
Son titre tire de l’arrière sur ceux de ses concurrents en Bourse, parce qu’il ne verse pas encore de dividende et parce que la société pourrait avoir besoin de capitaux additionnels pour financer ses acquisitions.
Malgré tout, M. Murer juge que son titre est sous-évalué puisqu’il se négocie à un multiple de seulement une fois sa valeur comptable tangible et de 8,7 fois le bénéfice d’exploitation, par rapport à un multiple moyen de 10 à 12 fois pour ses semblables.
« Son évaluation devrait se situer entre celles d’Innergex et d’Algonguin Power, soit 11 fois son bénéfice d’exploitation », précise l’analyste.
Boralex pourrait verser un premier dividende une fois que le parc éolien La Seigneurie, qu’elle détient à 50 %, sera en exploitation après le troisième trimestre de 2013, prévoit M. Murer.
M. Murer estime que Boralex a suffisamment de ressources financières, avec ses 160 millions de liquidités, pour financer ses projets existants et réaliser de futures acquisitions.