Que faire avec les titres de Dollarama, Banque de Montréal et d’Air Transat? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles d’influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Dollarama (Tor., DOL,85,56 $) : un sceptique confondu
Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux, fait son mea-culpa. L’analyste croit qu’il a déclaré trop vite que les activités du détaillant montréalais étaient arrivées à maturité. Seulement trois mois après avoir abaissé sa cible à «conserver», il revient à une recommandation d’achat. La cible pour sa part est bonifiée de 76$ à 93$.
«Nous étions trop tôt, reconnaît M. Howlett. Compte tenu de la façon dont la société est bien gérée, nous croyons que de nouvelles avenues de croissance seront trouvées avant que le marché canadien n’arrive à maturité », prédit-il.
Au deuxième trimestre de l’exercice 2016 (terminé à la fin juillet), Dollarama a dévoilé un bénéfice par action de 0,74$, une progression de 45%. C’est nettement mieux que la prévision de l’analyste à 0,62$.
M. Howlett anticipe que Dollarama devrait introduire de nouveaux items à 3,50$ et 4$ vers le deuxième trimestre de l’exercice 2017. Cela devrait lui permettre de se différencier de Dollar Tree Store, dont l’offre se limite au produit à un prix unique de 1,25$.
Il mentionne cependant que les marges supérieures aux attentes de 38,4% enregistrées ne pourront se maintenir à ce niveau. La direction, elle-même, vise plutôt des marges d’entre 37% et 38%. C’est tout de même mieux que le précédent objectif de 36%-37%.