McDonald’s (MCD, 260,15$US) : un bénéfice net qui carbure aux protéines
Le numéro un mondial de la restauration rapide, McDonald’s a fait état d’un bénéfice par action de 3,19$US pour son troisième trimestre terminé le 30 septembre.
L’analyste Andrew Strelzik, de BMO Marchés des capitaux, souligne que cette performance dépasse le consensus des analystes, établi à 3,00$US, grâce à une amélioration des marges bénéficiaires de ses établissements et à une diminution des dépenses de ventes, générales et administratives.
Les ventes de restaurants comparables (ouverts depuis plus d’un an) ont progressé de 8,8% à travers le monde, incluant une augmentation de 8,1% aux États-Unis.
«McDonald’s a relevé ses prévisions pour 2023, entre autre pour son bénéfice d’exploitation. Même si nous revoyons nos multiples d’évaluation en baisse pour refléter l’augmentation des taux d’intérêt, nous pensons que l’entreprise constitue un titre défensif favori», raconte-t-il.
L’analyste dit s’attendre à ce que McDonald’s poursuive son virage numérique et ajoute ainsi à un arsenal d’avantages concurrentiels de «proposition de valeur», de force de marketing et de réseau de restaurants qui offrent le service au volant.
«L’entreprise a conservé ses parts de marché auprès des ménages à faible revenu et gagné des parts de marché auprès de ceux à revenus moyens et élevés qui commencent à opter pour des restaurants dont le menu est plus abordable. De plus McDonald’s a constaté une augmentation de l’achalandage dans ses établissements internationaux», dit Andrew Strelzik.
L’analyste explique que l’écosystème numérique de McDonald’s continue de prendre de l’ampleur. Selon lui, dans ses six principaux marchés, la société compte un total de plus de 57 millions d’utilisateurs actifs au minimum tous les 90 jours, ce qui lui permet de personnaliser son offre pour stimuler l’engagement de sa clientèle.
«La chaîne d’approvisionnement de l’entreprise lui permettra aussi de naviguer à travers l’environnement inflationniste dans l’industrie des protéines, alors que les marges bénéficiaires devraient bénéficier d’un meilleur contrôle des coûts», croit-il.
Andrew Strelzik conserve sa recommandation de «surperformance» sur le titre de McDonald’s, mais réduit son cours cible sur un an, qui passe de 340$US à 325$US.