Richelieu est devenue une entreprise publique en 1993 à un prix de 2,09 $ (8,35 $ avant l’effet de deux fractionnements 2-pour-1). Ses profits à ce moment étaient de 4,6 M$ ou de 0,18 $ par action (en tenant compte de deux fractionnements 2-pour-1 subséquents). Or, au cours de son dernier exercice clos le 30 novembre 2011, ses profits se sont élevés à 39,5 M$ ou 1,86 $ par action, pour un taux de croissance annuelle composée de 13,9 %. Depuis sa venue en Bourse, le titre a ainsi procuré un rendement annuel composé de plus de 15,5 %, sans compter les dividendes versés au fil des ans.
Un autre phénomène a eu lieu : son ratio cours-bénéfices a graduellement augmenté, passant de près de 10 fois les profits lors de sa venue en Bourse à plus de 15 fois les profits présentement. Cette hausse a considérablement contribué aux forts rendements par ses actionnaires. C’est généralement ce qui se produit lorsqu’une entreprise réussit, comme Richelieu, à augmenter ses profits de façon régulière pendant une longue période : c’est ce que j’appelle la double magie des profits en croissance.
Les investisseurs devraient rechercher et tenter d’investir dans des titres d’entreprises de qualité telles que Richelieu au lieu de chercher à frapper des coups de circuit dans des titres de sociétés hautement spéculatifs.
Philippe Le Blanc, CFA, MBA
À propos de ce blogue : Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 (www.cote100.com) et éditeur de la Lettre financière COTE 100 (www.lettrecote100.com).