> L'individu trop prudent. En situation risquée, l'individu a dévié du choix optimal en moyenne de 27,5% en-dessous de la cible, lors de la première partie. C'est-à-dire qu'il avait tendance à jouer de prudence, et placer moins d'argent qu'il n'aurait dû.
> Le groupe un peu trop audacieux. En situation risquée, le groupe a, lui, dévié en moyenne de 5,4% au-dessus de la cible, toujours lors de la première partie. Ce qui signifie qu'il se montrait plus audacieux qu'il n'aurait dû, en plaçant légèrement trop d'argent.
> L'individu s'améliore avec l'expérience. Dans la seconde partie, les participants ont acquis de l'expérience et ont, en conséquence affinés leurs stratégies de placement. Toujours dans la situation risquée, l'individu a amélioré sa performance, ne déviant plus qu'en moyenne de 11,5% en-dessous de la cible.
> Le groupe – curieusement – ne s'améliore pas. En revanche, dans la seconde partie, le groupe a vu sa performance se détériorer, en moyenne de 21,4% au-dessus de la cible. Comment expliquer cela? C'est ce qu'ont voulu savoir les deux chercheurs italiens.
Ainsi, Mme Carbone et M. Infante ont réfléchi sur leur méthodologie, et fini par noter un détail qui pouvait expliquer la contre-performance du groupe lors de la seconde partie. Quel détail? Le fait qu'à chaque nouveau coup de la partie le binôme était reconfiguré.