1. Transports.
2. Production.
3. Installation, maintenance et réparation.
4. Construction et extraction.
5. Agriculture, pêche et foresterie.
(Des professions, vous le noterez au passage, qui sont très présentes chez nous, au Canada…)
Les emplois de bureau sont-ils à l'abri? Pas du tout. En fait, ils arrivent à la 6e place du palmarès, les plus visés étant les postes administratifs. «Auparavant, on assistait à une polarisation du travail : d'un côté, il y avait les emplois qui nécessitaient peu d'études et qui étaient peu payés, lesquels étaient de plus en plus informatisés; de l'autre, il y avait les emplois qui nécessitaient beaucoup d'études et qui étaient bien payés, lesquels étaient épargnés par l'informatisation. Mais désormais, cette polarisation va devenir obsolète, car les ordinateurs vont investir tous les domaines professionnels», disent MM. Frey et Osborne.
Nous faut-il baisser les bras? Non, fort heureusement. «Les êtres humains disposent encore de deux atouts qu'ils vont devoir développer individuellement, s'ils ne veulent pas devoir céder la place aux ordinateurs sous peu : leur créativité et leur sociabilité», poursuivent-ils.
Autrement dit, notre salut passe par le fait que nous ne sommes justement pas… des robots! Eh oui, nous sommes capables d'intelligence, d'imagination, d'audace et même d'humour. Autant de qualités qui manquent aux robots, et devraient leur manquer pendant encore un bon bout de temps. À nous, donc, d'en tirer partie!
En passant, l'écrivain français Paul Guth a dit dans Le Mariage du naïf : «Si les robots s'humanisaient, inversement les êtres humains se robotiseraient-ils?»