Du coup, M. Chowdhury en est venu à la suite logique de toutes ses interrogations : comment un leader peut-il résoudre son problème de myopie managériale? Et il a trouvé, je crois, une réponse fort intéressante…
Il a en effet constaté que d’un point de vue économétrique plus la vigilance du conseil d’administration à l’égard du PDG est faible, plus le PDG se sent autorisé à agir de façon myope. Autrement dit, plus le PDG a les coudées franches, plus sa tendance naturelle à la myopie s’exprime. C’est plus fort que lui, il va chercher son propre intérêt plutôt que celui de son équipe.
Intéressant, n’est-ce pas? Pour ne pas dire troublant… Si, vous comme moi, ne voulons pas, un jour, déraper dangereusement, mieux vaut prévoir des garde-fous un peu partout autour de nous. Humain, trop humain, disait Nietzsche…
En passant, le philosophe français Alain a dit dans un de ses Propos : «Tout pouvoir est triste»…