Par la suite, vous verrez votre comportement se modifier peu à peu, presque à votre insu. Par exemple, vous ne penserez plus, au moment d'embaucher quelqu'un, qu'un candidat trentenaire est «trop jeune» et qu'un autre quadragénaire, «trop vieux». Ni encore qu'offrir un programme de formation à un cinquantenaire «ne sert plus à rien».
Résultat? Un beau jour, c'en sera fini pour vous du jeunisme (croyance selon laquelle les jeunes ont des qualités que les plus vieux n'ont pas, comme l'amabilité), et même du gérontocratisme (croyance selon laquelle les plus vieux sont plus compétents que les jeunes). Tout cela sera remisé au placard. Et vous verrez autrui – qui sait? – juste comme un autre vous-même.
En passant, William Shakespeare disait : «Juger autrui, c'est se juger».