2. User de patience. Quand on pêche, il faut être patient. Car ça mord quand ça veut bien mordre. Idem pour l'innovation, les meilleurs innovateurs sont ceux qui parviennent à convaincre leurs bosses qu'il ne faut pas être trop pressé, si l'on veut vraiment faire une grosse prise.
3. Recourir au mapping. Il s'agit d'un truc pratique pour identifier si la prise que l'on a faite est bonne ou pas. En effet, comment savoir si une idée pêchée ailleurs est vraiment intéressante pour soi, surtout quand on a du mal à l'identifier? Imaginez un pêcheur qui sort de l'eau un poisson qu'il n'a jamais vu de sa vie et qui se gratte la tête, se demandant s'il faut le garder ou le rejeter à la mer… Grosso modo, le mapping revient à établir des passerelles de comparaison entre deux objets, à savoir un que l'on connaît bien, et un autre qui nous est inconnu. Cela s'applique évidemment aux idées.
4. Assimiler l'idée neuve. Une fois la bonne idée neuve pêchée, il faut la ramener chez soi, la cuisiner et la partager avec les autres. Cela se fait en général par une explication détaillée aux autres de l'intérêt de cette idée (rapport, présentation en réunion, discussions, etc.), puis par sa diffusion la plus large possible, à l'interne (premiers tests, expérimentations, etc.).
Voilà. C'est aussi simple que ça. Pour vraiment innover, il suffit de procéder en quatre temps, comme le font les pêcheurs en mer. Des personnes qui ont visiblement une grande capacité d'absorption…
En passant, l'écrivain français Alexandre Dumas aimait à dire : «Dieu pêche les âmes à la ligne, Satan les pêche au filet».