> Indifférence des motivations neutres. Les motivations neutres n'ont aucun impact notable sur la satisfaction que l'on peut éprouver dans son travail. Les motivations neutres? Il s'agit, entre autres, de celles qui sont liées à au fait que l'on considère l'argent comme un moyen d'assurer sa sécurité, et celle de sa famille, sur le plan économique. Autrement dit, si l'on considère l'argent gagné comme un simple moyen d'assurer sa subsistance et celle de ceux qui comptent pour nous, cela ne booste en rien le plaisir que l'on peut ressentir dans son quotidien au travail.
«À partir du moment où l'on considère l'argent comme un moyen de grandir sur le plan psychologique dans un environnement de travail sain - récompense, fierté, loisirs, bienfaisance, capabilité -, on est à même de se sentir compétent, autonome et connecté aux autres. Ce qui augmente le bien-être et diminue le mal-être au travail.
«En revanche, dès lors qu'on perçoit l'argent comme un moyen de compenser des frustrations - dépenses impulsives, comparaison sociale, frime -, on perd de vue le fait que notre travail peut nous procurer un sentiment de compétence, d'autonomie et de connexion aux autres. Ce qui diminue le bien-être et augmente le mal-être au travail», résument les chercheurs dans leur étude.
«Par conséquent, l'argent en tant que tel importe peu pour la satisfaction, ou la frustration, des employés. Ce qui compte, en vérité, c'est les motivations qui nous poussent à gagner de l'argent : si celles-ci visent notre développement personnel, nous aurons toutes les chances d'être heureux au travail; mais si elles visent la compensation de frustrations, alors là, nous aurons toutes les chances d'être malheureux au travail», ajoute M. Forest.
Voilà. Ce sont là des résultats fascinants, n'est-ce pas? Je vous l'avais dit. C'est pourquoi je vous invite maintenant à revenir à votre feuille de papier et à relire ce que vous y avez inscrit tout à l'heure.
Ma nouvelle question : «Percevez-vous mieux à présent pour quoi vous travaillez, au juste?». Hum... Vous voyez, il y a là sûrement matière à réflexion... Pas vrai?
Bon. Que retenir de tout cela? Ceci, à mon avis :
> Qui entend vraiment savoir pour quoi il travaille se doit d'identifier ses motivations liées à son développement personnel. Pourquoi? Parce que cela lui donnera l'occasion de découvrir les différentes voies à emprunter pour ressentir davantage de plaisir dans son quotidien au travail. Ni plus ni moins.
En passant, l'écrivain polonais Adam Mickiewicz a dit dans son Chant des Philarètes : «Mesure tes forces d'après tes aspirations, et non tes aspirations d'après tes forces».
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