Les implications de ces trouvailles sont nombreuses en matière de management, de mon point de vue. Je n’en aborderai qu’une, à savoir qu’il est crucial, quand on pilote une équipe ou une entreprise, d’avoir en tête que les employés accumulent à longueur de journée différentes frustrations qui, à force, minent leur moral.
Certes, ils continueront, comme vous et moi, d’être souriants, polis et serviables. Néanmoins, leur usage répété du self control va nuire à leur humeur réelle, et par suite vraisemblement à leur ego, avancent les deux chercheurs. De fait, une contrariété au travail se traduit, de manière plus ou moins consciente, à une remise en question personnelle : «Si mon boss me met tant de pression, c’est probablement parce que je ne suis pas à la hauteur de ses attentes», peut-on être facilement amené à penser, non?
Par conséquent, mieux vaut être attentif aux petits signes d’impatience de ceux qui vous entourent au travail. Aussi infimes soient-ils, ils en disent long, pour qui sait les capter et les interpréter…
Tiens, une idée, en passant : et si vous offriez des chocolats à votre équipe, de temps en temps?