Tout seul, impossible ou presque de lutter contre la procrastination. Photo : DR.
BLOGUE. À en croire nombre de gourous du management, c’est une épidémie. Tous, vous comme moi, nous avons tendance à remettre au lendemain ce que nous avons d’important à faire. Par peur de l’échec, par timidité, par goût du jeu, etc. Et du coup, chacun y va de son petit traitement : instaurer des étapes dans son travail, commencer par ce qui nous tente le plus, acheter un chronomètre et travailler par périodes de 20 minutes, s’auto-appliquer la loi de Pareto, bla bla bla…
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Si vous cherchez une méthode efficace, ou plutôt prouvée pour utiliser le bon terme, alors je vous recommande vivement de vous plonger dans le récit d’une expérience menée récemment sur le terrain par quatre chercheurs d’Ideas42, un organisme de recherche qui combine la psychologie à l’économie issu de Harvard, à savoir Ximena Cadena, Alexandra Cristea, Antoinette Schoar et Héber Delgado-Medrano. Leur étude s’intitule sobrement Fighting procrastination in the workplace : an experiment, étude dans laquelle on peut décler des conseils pratiques lumineux, à mon avis.
Ainsi, l’équipe d’Ideas42 a remarqué que la quasi-totalité des études sur la procrastination se basaient sur des expériences menées en laboratoire ou sur des étudiants, et jamais sur le terrain. Curieux, car le phénomène concerne surtout la vie au travail. D’où leur envie d’aller voir comment cela se passait dans une entreprise concernée par le problème, et d’y mener une petite expérience, histoire de vérifier si une solution parmi d'autres pouvait permettre d’atténuer les symptômes.