1. La création d’un avantage concurrentiel unique. Un exemple frappant est la construction de l’opéra de Sydney, en Australie, dont l’architecture exceptionnelle en forme de coquillage attire chaque année plus d’un million de touristes.
2. Une longue période de maturation. Avant de lancer Kepler en 2009, à savoir une sonde destinée à découvrir d’autres planètes habitables dans la Voie lactée, la Nasa a planché sur ce projet durant une décennie.
3. Un bouleversement assumé. Quand BMW a lancé son projet Z3 au début des années 1990, le constructeur automobile savait que cela impliquait de changer nombre d’habitudes. Il s’est ainsi, entre autres, mis à construire hors d’Allemagne, aux Etats-Unis. À sa sortie, la Z3 a dépassé de 50% les attentes de ventes.
4. Un chef de projet de haut calibre. Il doit être compétent, mais aussi être un excellent communicateur et surtout, avoir de très bonnes connections avec la haute direction. Ainsi, quand Microsoft s’est mis à réfléchir sur ce qui deviendrait le Word de Windows, Bill Gates y croyait tellement qu’il a tout le temps défendu le projet, contre vents et marées. Dès son lancement en 1989, Word est devenu le standard.
5. Une maximisation des connaissances. Faire appel au savoir d’autrui n’est pas négligé par les «grands projets». Par exemple, Apple a adopté des technologies mises au point par Fuse et PortalPlayer pour concocter son iPod et son iTunes.
6. Une grande capacité d’adaptation. Les équipes liées à une «grand projet» sont en mesure de vite s’adapter à l’imprévu. C’est d’ailleurs pour cela qu’Apple mélange les talents et les compétences dans ses équipes.