On le voit bien, le narcissique est à l’aise dès qu’il s’agit de leadership. Une étude menée en 2007 par MM. Chatterjee et Hambrick auprès de PDG de 111 compagnies informatiques implantées aux Etats-Unis a établi l’Indice de Narcissisme, duquel il ressort que :
> Il y a un lien direct entre le niveau de narcissisme d’un PDG et sa propension à adopter des stratégies audacieuses et à multiplier les opérations de fusion-acquisition ;
> Les PDG narcissiques ont le goût du risque, au point de ne pas craindre de se lancer dans une opération à quitte ou double ;
> La performance d’une entreprise dirigée par un PDG narcissique connaît des hauts et des bas impressionnants, mais en fin de compte elle n’est ni meilleure ni moins bonne que celle dirigée par un PDG ne souffrant pas de narcissisme.
Qu’en déduire? Q’un trait commun aux narcissiques peut permettre de découvrir leur face cachée : leur aggressivité. Ceux-ci peuvent perdre leur masque d’un coup dans certaines situations, notamment lorsqu’ils sont menacés ou déstabilisés. Ils deviennent furieux quand, entre autres, ils se sentent rejetés, ou du moins pas considérés comme ils devraient l’être à leurs yeux. Et cette furie soudaine éclate comme un coup de tonnerre, sans prévenir, à la surprise générale. Une furie qui peut se révéler dévastatrice…
Maintenant, que faire lorsqu’on réalise que l’on est embarqué dans un projet mené par un narcissique? Psychology Today donne quelques conseils, établis à partir des recommandations faites par les experts rencontrés :
1. Calmez-vous. Vous vous êtes emballé pour la personne en question et pour son merveilleux projet. Maintenant que vous pensez que vous êtes en terrain miné, bougez le moins possible.