Quatre cas de figure étaient possibles :
> Juste-Juste. L’offre était de 4$ pour celui qui la proposait, 4$ pour le participant et 4$ pour la femme. C’est-à-dire ‘juste’ tant pour le participant que pour la femme, lorsqu’on compare leurs gains entre eux.
> Juste-Injuste. L’offre était de 7$ pour celui qui la proposait, 4$ pour le participant et 1$ pour la femme.
> Injuste-Injuste. L’offre était de 10$ pour celui qui la proposait, 1$ pour le participant et 1$ pour la femme.
> Injuste-Juste. L’offre était de 7$ pour celui qui la proposait, 1$ pour le participant et 4$ pour la femme.
Les deux chercheurs chinois ont ainsi bombardé les participants d’offres en tous genres, et regardé si le fait d’impliquer dans leurs décisions une femme belle ou moche avait la moindre incidence. Résultats ? Tenez-vous bien :
> Des décisions altruistes. Lorsque la femme était belle, les participants acceptaient deux fois plus facilement une offre injuste pour eux. Et ce, y compris si la dame en question était ainsi nettement plus gagnante qu’eux.
> Des décisions plus rapides. Lorsque la femme était belle, les participants réagissaient plus vite aux offres ‘juste-juste’ et ‘juste-injuste’. Ils prenaient donc peu de temps pour se décider dans les cas de figure où ils se sortaient bien de l’offre qui leur était faite.
> Des effets éphémères. Les deux effets que l’on vient de voir – altruisme et rapidité – n’ont été que de courte durée : dès lors qu’un participant se devait de prendre le temps de mûrir sa décision, la beauté de la femme n’avait plus guère d’incidence sur leur choix. À noter que ‘prendre le temps’ signifiait, ici, s’accorder une poignée de secondes de plus par rapport au rythme de prise de décision adopté jusqu’alors.