Résultats? Voici les principaux :
> Dörner et Makintosh dans l'erreur. Des corrélations plus ou moins fortes existent entre le QI, le DI et le SI. M. Dörner était donc dans l'erreur quand il affirmait que le QI et le DI étaient indépendants. Idem, M. Mackintosh se trompait quand il avançait que le QI ne correspondait qu'au seul SE, et en rien au SI.
> Avantage au QI. Seul le QI est corrélé au succès professionnel, et donc nullement le DI et le SI. Par conséquent, avoir un QI élevé quand on est jeune est le signe qu'on est appelé à avoir une belle carrière ; en revanche, on peut avoir un DI ou un SI fort, ce n'est pas pour autant que l'on connaîtra une belle évolution professionnelle.
> Impact du DI. Seul le DI est corrélé à l'évaluation du supérieur hiérarchique. C'est-à-dire que ceux qui font preuve de dynamisme intellectuel au travail se font favorablement remarquer par leur boss, et non pas ceux qui sont dotés d'un QI ou d'un SI élevés.
Autrement dit, les tests de QI ne sont pas à prendre à la légère, car ils permettent d'avoir un aperçu du potentiel professionnel d'une personne. Bien entendu, un paquet de facteurs vont influencer l'évolution d'une carrière, si bien qu'il serait ridicule de s'en tenir à un seul test du QI. Toutefois, cet élément est non-négligeable, si l'on en croit l'étude des cinq chercheurs allemands. Et même plus que cela, déterminant.
En passant, Amélie Nothomb a dit dans Péplum : «Il n'est d'intelligence que créatrice».