1. Avez-vous en ce moment-même un plan B, au cas où l’un des membres clés de votre équipe ferait défection?
2. Avez-vous déjà réfléchi à ce que vous feriez si le départ subit d’un membre clé de votre équipe était bien accueilli par les autres?
3. En cas d’urgence, le réflexe est souvent de remplacer la personne disparue par quelqu’un à l’interne. Et ce, même si rien ne dit que les meilleurs candidats au poste vacant sont à l’interne. La question est donc ici la suivante : maintenez-vous en permanence des contacts avec des personnes à l’externe que vous aimeriez, un beau jour, recruter?
4. Savez-vous si le membre clé de votre équipe vit dangereusement? C’est-à-dire s’il pratique des sports risqués (parachute, moto, etc.) ou s’il néglige gravement sa santé (alcool, cigarettes, etc.)?
En répondant à ces quatres interrogations, vous devriez réaliser si la catastrophe qui vous guette vous fera mal, très mal, ou très très mal, quand elle surviendra. Oui, vous devriez prendre conscience, grâce à elles, de l’état de préparation qui est le vôtre face à l’imprévu. Bref, si l’enfer vous attend…
En passant, l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun a dit dans L’Auberge des pauvres : «Tout a une fin, même l’enfer»…