1. Rén (ou : le langage du cœur). Ce terme chinois est la fusion du mot «humains» et «relation empreinte d'humanité, d'amour et de gentillesse». Il peut être présenté comme la pratique du «langage du cœur». D'après Confucius, c'est là la plus haute des vertus.
Appliqué au travail, le rén peut se traduire par le fait que tout bon leader doit faire des employés sa priorité absolue, avant même l'atteinte d'objectifs. Quand, par exemple, un changement doit être effectué, le leader doit penser en fonction des membres de l'équipe, et trouver un meilleur moyen de faire travailler ceux-ci ensemble, non pas penser à une nouvelle façon de faire pour ensuite faire s'y plier l'équipe.
Confucius disait : «On doit aimer son prochain comme soi-même; ne pas lui faire ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fît».
2. Bù duàn xué xi (ou : l'apprentissage continuel). Le confucianisme estime que pour exceller, il faut sans cesse apprendre. Ou encore, que ne deviennent, un jour, intelligents que ceux qui ont su apprendre d'autrui. D'où l'importance vitale pour un leader de veiller à apprendre tout le temps et de permettre aux employés d'en faire autant.
Les leaders ont tout intérêt à permettre aux employés d'évoluer dans un environnement «pacifique et harmonieux», dans lequel il leur est possible de «grandir». Car c'est à cette condition que ceux-ci pourront parvenir à «fleurir», le temps venu. «Les bons leaders doivent de surcroît avoir conscience qu'il y aura de fleurs différentes qu'il y a d'employés, et ne surtout pas s'attendre à avoir, à la floraison, un bouquet composé d'une même sorte de fleurs. La diversité est une richesse inestimable, même si épineuse», indiquent les deux chercheurs dans leur étude.
Confucius disait : «Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux».