> Prenez scrupuleusement vos périodes de pause. Prenez le temps de décrocher de votre travail et rendez-vous dans un lieu où vous serez loin de l'action. Non pas pour griller une cigarette, mais pour vous isoler des autres et du bruit, ou bien pour vous ressourcer en discutant avec vos collègues qui ont, eux aussi, envie de discuter et de respirer à l'écart du bureau.
> Ajoutez une période de pause surprise à votre journée. Car elle vous fera un bien fou. Bien entendu, il ne s'agit pas de planter les autres là, à l'improviste. Mais plutôt de repérer le matin dans votre agenda un moment de battement où vous pourrez en profiter pour vous éclipser. Sans prévenir. Juste comme ça. Vous en reviendrez avec une énergie folle.
> N'étirez pas trop vos périodes de pause. L'idéal est que vous vous arrêtiez le temps de penser à autre chose qu'au travail, de rêver même un peu, si cela est possible. Plongez-vous dans de toutes autres pensées que celles liées au travail, savourez-les, puis revenez progressivement à la surface. Comme un plongeur en apnée. C'est-à-dire juste le temps d'une "respiration mentale", pas plus, sinon vous risquez de ne plus être capable de revenir à la surface, et donc de ne plus avoir la force de revenir au travail.
En passant, l'écrivain français Gilbert Cesbron a dit dans Don Juan en automne : «Le bonheur, c'est quand le temps s'arrête».
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Mon livre : Le Cheval et l'Âne au bureau