➢ La motivation est liée à la sensibilité aux émotions. C’est-à-dire que l’intensité des émotions ressenties par les participants avait un impact significatif sur leur niveau de motivation au travail. Un impact qui pouvait se révéler positif comme négatif.
➢ Avantage aux personnes sensibles. Ceux qui étaient doué pour identifier les émotions positives qu’ils avaient en travaillant se montraient plus motivés que les autres. Par conséquent, lorsqu’on est gagné par des émotions positives au travail (ex. : le sourire bienveillant d’une collègue, le coup de fil d’un client satisfait, etc.), cela a un impact positif sur notre niveau de motivation, à condition – c’est important de le souligner – qu’on soit une personne sachant faire la différence entre, par exemple, la gaieté, l’enthousiasme et l’optimisme. Pourquoi ? Parce qu’être sensible aux émotions positives qui nous traversent nous permet d’en tirer parti adéquatement.
➢ Avantage inverse aux personnes insensibles. Ceux qui n’étaient franchement pas doués pour identifier les émotions négatives qu’ils avaient en travaillant se montraient plus motivés que les autres. Par conséquent, lorsqu’on est gagné par des émotions négatives au travail (ex. : le regard courroucé du boss, le coup de fil d’un client mécontent, etc.), cela a un impact positif sur notre niveau de motivation, à condition – c’est important de le souligner – qu’on soit une personne ne sachant pas bien faire la différence entre, par exemple, la tristesse, la préoccupation et l’inquiétude. Pourquoi ? Parce qu’être insensible aux émotions négatives nous permet d’être peu ou prou affecté par celles-ci.
On le voit bien, la théorie de l’auto-détermination ne suffit pas à tout expliquer de notre motivation au travail. Car notre motivation intrinsèque est influencée par notre émotivité. Et cette influence est significative, comme l’ont montré les deux expériences de Mme Vandercammen et MM. Hofmans et Theuns.
Que retenir de tout cela ? Ceci, à mon avis :