«Les "e-rp", ou relations publiques en ligne, s'appliquent très bien aux plateformes de médias sociaux, avec le recours aux influenceurs. Air Transat, par exemple, visait à se faire connaître sur le marché canadien-anglais, à commencer par l'Ontario, où l'entreprise est loin d'avoir la même notoriété qu'au Québec. Cinq blogueurs ont été approchés, à qui on a donné un choix de prix, et à qui on a dit : «On vous en remet un pour vous et un à faire tirer parmi vos lecteurs, en échange du fait que vous parliez du concours».
«Idem avec Fromages d'ici, qui ont invité cinq blogueurs à faire partie intégrante du nouveau site Web. Cela a assuré du contenu de haute qualité. Et, chaque fois qu'ils y publiaient un article, ils le diffusaient, évidemment, sur leur propre page Facebook et sur leur compte Twitter.
«L'approche adoptée par la marque Sonic, de Chevrolet, repose, elle aussi, en grande partie sur les e-rp. La marque s'est associée, à partir de l'été 2011, à la scène musicale alternative, d'abord en commanditant le festival Osheaga, puis, surtout, en étant l'organisateur des Scènes Sonic, des concerts exclusifs, annoncés uniquement sur Facebook et réservés aux adeptes Facebook. Cela s'est révélé un excellent moyen de rejoindre la clientèle sursollicitée que constituent les jeunes.
«Le buzz, ou, comme on l'appelle aussi, le «viral», repose sur des éléments beaucoup plus intangibles. Comme l'a déjà écrit sur son blogue la consultante en médias sociaux Michelle Blanc, demander du «viral» serait l'équivalent d'aller voir un réalisateur de film et lui dire : «Je veux un Oscar». Il n'existe pas de recette magique ou infaillible. Toutefois, trois points sont essentiels pour espérer réussir.