Par conséquent, le jour où il nous faut prendre une décision courageuse, ce qu'il nous faut avant tout, c'est arriver à surmonter nos peurs. En particulier, nos peurs solidement ancrées en nous. Comment s'y prendre? En suivant quatre conseils prodigués avant-hier sur son blogue par LaRae Quy, une ex-agente du FBI devenue coach :
1. Remémorez-vous un moment de votre vie durant lequel vous étiez en situation difficile, mais entouré de proches prêts à tout pour vous (ex.: vos parents, lorsque vous étiez enfant, avant une compétition sportive; vos amis de jeunesse, avant de relever un défi audacieux; etc.).
2. Savourez ce souvenir pendant au moins 5 secondes. Car cela prend plus de temps à notre cerveau de s'imprégner de bons souvenirs que de mauvais. (Et rappelez-vous la phrase suivante : «Les émotions sont comme le Velcro, alors que les émotions positives sont comme le Teflon».)
3. Prononcez à voix haute tout ce que vous ressentez comme émotions positives en vous souvenant de cet instant agréable où vous étiez entouré des personnes prêtes à tout pour vous.
4. Rédigez sur une feuille de papier ce que vous venez de dire à voix haute. Pourquoi tout cela? Parce que nombre d'études de neuroscience indiquent que c'est la meilleure manière de faire pour s'incruster dans le cerveau des émotions positives.
«Se remettre en tête un moment agréable, où l'on se sentait soutenu par les autres, est un moyen efficace de lutter contre ses peurs. Et ce, même si le danger est passé», dit Mme Quy.
Voilà. À vous maintenant de vous mettre dans les bonnes conditions mentales pour prendre une décision courageuse, le moment venu.
En passant, l'écrivain néerlandais Pieter Corneliszoon Hooft a dit dans son Histoire de Hollande : «Avoir trop peu de courage, c'est avoir perdu tout courage».