Résultats? Les voici, clairs comme de l'eau de roche :
> Avantage à la méditation. Ceux qui ont vraiment médité ont nettement mieux décodé les émotions d'autrui que les autres.
> Avantage encore à la méditation. Ceux qui ont vraiment médité se sont montrés nettement plus empathiques que les autres.
La leçon qu'on peut en tirer est évidente :
> Qui entend mieux comprendre ses collègues se doit de méditer un peu tous les jours. Et ce, même si vous n'avez jamais médité de votre vie. À noter que si ce n'est pas vraiment possible dans votre quotidien au travail, cela peut se faire stratégiquement juste avant un temps fort de la semaine (une réunion importante, une rencontre cruciale, etc.). Pourquoi? Parce qu'après avoir fait le calme en soi, on est plus réceptif que jamais à autrui, en particulier aux petits signes que les autres nous envoient à leur insu, petits signes que nous avons, malheureusement, pris l'habitude de ne jamais considérer.
En passant, l'écrivain belge Jean-Pierre Otte a dit dans Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes : «C'est seulement dans l'effacement de soi que l'on peut, par empathie, percevoir la réalité de l'autre».
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