Quand on tarde trop à s'y mettre, on n'y arrive plus... Photo: DR
Deadline. Un mot qui a le chic de hérisser le poil de tout le monde. Un mot qu'on déteste. Un mot qu'on craint, pour dire la vérité. Car on sait fort bien que si l'on ne se plie pas à ses diktats, ça ira mal pour nous. Très mal.
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La bonne nouvelle du jour, c'est qu'il y a moyen de l'amadouer. Oui, cette terrible divinité de nos temps modernes peut se laisser charmer. À condition de bien s'y prendre.
C'est ce que je découvert dans une étude intitulée Present-bias, procrastination and deadlines in a field experiment. Celle-ci est signée par deux professeurs d'économie : Alberto Bisin, de l'Université de New York (États-Unis); et Kyle Hyndman, de l'École de management Naveen-Jindal à Dallas (États-Unis). Elle indique en effet trois astuces pour mieux arriver à respecter un deadline.
Ainsi, les deux chercheurs ont demandé à quelque 300 étudiants d'une université de se prêter à une petite expérience, en échange d'un peu d'argent de poche. Il s'agissait d'accomplir une tâche simple, mais franchement ennuyeuse : ranger par ordre alphabétique des mots distribués au hasard, liste après liste, sachant que chaque liste comportait entre 150 et 200 mots. Ils pouvaient se mettre au travail quand bon leur plaisait, aussi bien en journée (entre deux cours) qu'en soirée (sur leurs temps libres).
Pour les besoins de l'expérience, les participants ont été placés dans des conditions de travail différentes :