«Nous sommes en général prompts à pardonner l’offense qui nous est faite, et lents à lui répliquer», résument les quatre chercheurs dans leur étude. Et de souligner : «Mais lorsque l’offense est carrément choquante, là, nous ne manquons jamais de rendre la monnaie de sa pièce à celui qui s’est moqué de nous, ou à tout le moins de garder une dent contre lui. Avec cet avantage que le rejet de l’offre fera une leçon à l’offenseur, si bien qu’à l’avenir il se montrera probablement plus généreux».
Que retenir de tout cela? Ceci, à mon avis :
> Qui entend réagir au mieux face à une injustice se doit de prendre tout son temps. Pourquoi? Parce que ce temps-là peut nous donner le courage de ne pas plier l’échine, ce que nous serions peut-être tenté de faire s’il nous fallait décider au plus vite. Parce que surtout ce temps-là peut nous permettre de mieux analyser la situation, sans pour autant perdre de vue ce que nous murmure notre coeur. Bref, parce que c’est ainsi faire preuve de sagesse, et non pas de faiblesse.
En passant, l’écrivain français Georges Bernanos a dit dans Les grands cimetières sous la lune : «Le spectacle de l’injustice m’accable, mais c’est probablement parce qu’il éveille en moi la conscience de la part d’injustice dont je suis capable».
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