«Lorsque vous êtes en colère, la partie émotionnelle de votre cerveau - le noyau amygdalien - est à un tel niveau d'alerte qu'il est presque impossible de faire taire la partie pensante de votre esprit. Trop souvent, avec la colère, vous ressentez l'urgent besoin d'agir : mais après coup, vous regretterez de ne pas avoir attendu d'avoir agi. Cependant, si vous êtes en colère, il est tout à fait possible, si nécessaire, de faire appel à la partie pensante de votre cerveau.
«Apprenez à reconnaître les signes d'alerte de votre colère. Votre voix monte d'un ton, votre respiration s'accélère, votre corps se tend? Vos mâchoires se contractent et votre coeur bat plus fort? Il vous faire faire descendre ces sensations d'un cran pour qu'elles aient moins d'emprise sur vous.
«Voici quelques trucs pratiques pour y parvenir :
> Prenez quelques inspirations profondes et lentes. Cela va vous aider à calmer votre rythme cardiaque. L'une des techniques consiste à expirer plus longtemps que vous n'inspirez, et à vous détendre à l'expiration. Inspirez pendant trois secondes et expirez pendant cinq secondes. Faites cela pendant deux minutes. Le simple fait d'avoir à compter ces secondes occupe votre cerveau et vous permet de ne plus penser à autre chose qu'à votre respiration.
> Faites appel à la partie pensante de votre cerveau. Récitez l'alphabet à l'envers, comptez à rebours à partir de 100 ou faites l'effort de vous souvenir de ce que vous avez mangé hier pour déjeuner, dîner et souper.
> Relâchez la pression. Demandez-vous : "Suis-je en colère au point de ne plus être capable de penser?", "Est-ce que j'ai envie de m'emporter, verbalement ou physiquement?" Si l'une des réponses à ces questions est "oui", il est nécessaire que vous vous isoliez et partiez vous calmer ailleurs. Le fait d'aller courir, de faire de la marche rapide, de prendre une douche ou un bain, d'écouter et de chanter du rock, ou de vous mettre à crier ou à sacrer (choisissez la solution qui vous convient!) ne fera de mal à personne.
«Bref, ne commettez pas d'impair, et souvenez-vous que le but recherché est de réduire votre colère. En dernier ressort, c'est à vous de décider si vous voulez laisser votre colère gagner en intensité, ou de tout mettre en oeuvre pour la faire se dégonfler. C'est vous qui choisissez!
«À noter qu'il existe une autre manière de relâcher la pression - en particulier quand il est impossible d'affronter la personne qui a déclenché cette colère : appelez un ami. Dites-lui que vous êtes en colère et demandez-lui s'il est disponible pour vous écouter vous libérer de votre rage pendant quelques minutes. Cela peut se révéler très efficace! (...)
«Une fois la tension diminuée, il importe de changer la manière dont vous pensez. (...) Ce qui peut se faire par étapes :